9 rue de l'Etoile, 75017 Paris
01 88 33 58 46
contact@ics-informatique.com

Et le pire ennemi de Microsoft est . . .

microsoftMicrosoft lui-même, loin devant tous les autres.

Il ne s’agit pas ici d’une discussion sur la qualité technique de Windows 10. Les expériences précédentes, notamment celles de Vista, puis de Windows 8, nous ont cependant appris que les promesses d’amélioration de l’expérience utilisateur, un terme incontournable du discours de Microsoft, ou de gains de productivité, n’étaient pas au rendez-vous. Il ne s’agit pas de cela.

Il s’agit de la politique commerciale de Microsoft pour faire avaler Windows 10 aux utilisateurs.Politique à la fois abusivement intrusive, et déloyale.

Intrusive, car tout d’abord, jusqu’à ce jour, Windows update téléchargeait Windows 10 sur la machine de l’utilisateur, sans l’en avertir, déposant plusieurs Go de données stockées inutilement, sans parler du temps perdu à télécharger ces fichiers. Malgré de nombreuses plaintes, Microsoft à refusé de modifier cette manière de faire.

Déloyale, ensuite, parce que Microsoft a œuvré pour que Windows 10 s’installe automatiquement en remplacement des Windows précédents, là encore à l’insu de l’utilisateur (pour être honnête, il s’avère que Microsoft aurait promis un message de validation par l’internaute. Mais nous sommes habitués aux « erreurs » de l’éditeur, qui coche « malencontreusement » la case de validation par défaut, ou qui, en guise de messages, ne propose que deux alternatives, « mise à jour immédiate », ou « mise à jour cette nuit »…).

Cette installation automatique pourra avoir lieu dès le 01/02/2016.

Comment ça marche ?

Microsoft a tout simplement déclaré Windows 10 comme « mise à jour recommandée » au lieu de « mise à jour optionnelle ».

Or Windows Update, le programme de mise à jour automatique de Windows installé sur toutes les machines, est par défaut programmé pour que les installations recommandées soient installées toutes seules.

A moins de se tenir constamment informé sur les évolutions de Windows, et d’avoir des compétences minimales en informatique, des millions d’utilisateurs vont se réveiller avec un OS qu’ils n’ont pas souhaité, et qui va leur causer de réels dommages (pertes de temps, difficultés d’adaptations, incompatibilité de matériels ou de logiciels), et dont ils ignorent qu’ils ne disposent que d’un délai de trente jours pour revenir à l’OS initial.

Comment s’en prémunir ?

 

Il faut modifier les paramètres de Windows Update.

Pour cela, ouvrez le champs de recherche rapide, et tapez « Windows update »

config

cliquez sur Windows Update, pour ouvrir le panneau correspondant

maj_windows_1

 

puis cliquez sur « Modifier les paramètres ».

maj_windows_2

 

Sélectionnez « Télécharger les mises à jour, mais me laisser choisir s’il convient de les installer », puis faites OK.

Vous êtes alors tranquille… jusqu’à la prochaine idée de Microsoft.

3 Responses

  1. Fred dit :

    Un peu comme l’Europe !
    (le pire ennemi de l’Europe, ce ne sont ni Marine Le Pen, ni Farage, ni les Brits, c’est l’Europe elle même !)

  2. Logithèque dit :

    Il y a un petit logiciel sympa qui permet de désinstaller la mise à jour n°KB3035583 responsable des notifications et des boites de dialogues qui poussent les utilisateurs à passer sur Windows 10.

    http://www.logitheque.com/logiciels/windows/utilitaires/systeme_autres/telecharger/i_don_t_want_windows_10_62433.htm?utm_source=mailing-auto&utm_medium=e-mail&utm_campaign=Newsletter-b&IdTis=XTC-FK4U-G90ONN-DD-94K81J-55HG

  3. Denis dit :

    Microsoft n’est hélas pas le seul à faire des trucs tordus, hélas.

    Par exemple, le groupe SalesForce, qui vient d’obtenir l’autorisation de transférer ses données client aux US, au motif que le niveau de protection des données était suffisant pour cela.

    C’est vrai, le FBI et la NSA ne peuvent pas encore casser rapidement tous les codes, comme l’illustre le récent différend entre l’administration américaine et Apple (http://www.francetvinfo.fr/monde/ameriques/tuerie-en-californie/attentat-de-san-bernardino-apple-refuse-de-debloquer-l-acces-au-telephone-d-un-des-tireurs-pour-le-fbi_1318899.html)

    Cependant, le niveau de cryptage de SalesForce est-il aussi résistant que celui d’Apple ? Qu’il soit permis d’en douter…

    Référence = Délibération n° 2016-039 du 18 février 2016 portant autorisation unique de transferts de données à caractère personnel hors EEE Espace économique européen encadrés par les règles internes d’entreprise (BCR) « sous-traitant » du groupe Salesforce (BCR-024)

    https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=A9A3DA3829797FC9D2E10CBABE89195B.tpdila19v_1?cidTexte=JORFTEXT000032107775&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000032106756

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *